"De vagues et de terre...D'un monde à lautre" reçoit le soutien du Parc naturel régional du Vexin français, de la ville d'Auvers-sur-OIse, du Conseil Général du Val d'Oise et de l'ADAMI
En partenariat avec les villes de Magny-en-Vexin et de Marines
Le docu-fiction théâtral pour une Archéologie des mémoires
Depuis 2010, la Cie Engrenage Théâtre est en résidence artistique à Auvers-sur-Oise et sur le Parc naturel régional du Vexin français pour y développer un travail de recherche et de création en explorant la mémoire sociale du territoire. Cette recherche est menée à partir de rencontres et d’entretiens effectués auprès des habitants.
Le docu-fiction théâtral nourrit de la richesse des entretiens, entremêle jeu dramatique et dimension documentaire. Il permet d’ancrer la restitution de la recherche au plus près des réalités, historiques et sociologiques d’un territoire.
Après « …comme le jour demeure » en 2010 et « De vagues et de terre…première époque » en 2011 qui amorçait une histoire du travail au cours du siècle dernier, la compagnie Engrenage théâtre présente « De vagues et de terre…d’un monde à l’autre ».
Dans ce dernier volet, nous raconterons l’histoire du travail et son évolution sur le territoire du Parc naturel régional du Vexin français depuis le temps d’une agriculture manuelle jusqu'à celle d’aujourd’hui, mécanisée et industrialisée.
C’est une traversée du siècle, une plongée dans le passé et le présent d’un territoire pour mieux comprendre d’où l’on vient, où l’on vit et pour poser notre regard sur la fragilité des sentiments qui nous relient..
« De Vagues et de terre…D’un monde à l’autre »
Un siècle d’histoire du travail dans le Vexin
Dans une rencontre hors du temps, une narratrice dépositaire de la mémoire, raconte l’histoire de Tadek et Bronia. Deux ouvriers agricoles venus de la région de Cracovie pour travailler dans le Vexin dans les années 20. Ils reviennent comme deux apparitions sur leurs lieux de vie et de travail.
Dans le cahier de poésie de leur fille Yasha, qui est aussi son journal intime, la narratrice découvre le parcours d’une vie de travail et d’enracinement.
Tadek et Broniarevisitent les villages, redécouvrent leurs maisons, les champs ou ils ont si durement travaillé. Ils côtoient les habitants et agriculteurs d’aujourd’hui et les lieux de travail..
Ils retrouveront leur fille Jeanne, âgée de 90 ans qui est devenue française par naturalisation dans les années 30. Elle est devenue agricultrice en épousant Alberto, fils d’émigrant italien.
Ensemble ils ont acheté une petite ferme qui avec les années s’est agrandit. Ils ont connu l’évolution qui les a mené du cheval au tracteur.
Puis Tadek et Bronia retrouvent Patrick et Laure qui sont leurs arrières petits enfants. C’est un couple d’agriculteurs d’aujourd’hui. Ils ont la quarantaine et dirigent cette entreprise héritée de leurs ancêtres. Cette exploitation est constituée de bâtiments ancestraux devenus inutilisables. Patrick et Laure ont relevé le défit et au prix d’efforts acharnés ont fait fructifier le travail de leurs ancêtres…Ils sont aux prises avec le contexte moderne de leur profession…
Dans la rencontre entre Tadek, Bronia et Patrick et Laure, s’opère le choc. Dans la juxtaposition des regards émerge une réflexion sur nos ancrages, sur nos modes de vie…
Au fil des pages du journal intime de Yasha devenue Jeanne, la narratrice découvrira dans ses écrits la pensée de cette femme disparue qui est aussi une méditation sur notre relation au monde.
Un docu-fiction théâtral réalisé à partir d’entretiens effectués auprès des habitants du Vexin français
Adaptation et dramaturgie
Alexandra Carrasco et René Albold
Ecriture
Alexandra Carrasco
Mise en scène
René Albold
Composition musicale et accordéon
Bruno Luiggi
Avec
Marie-Noël Bordenave, Brigitte Damiens
Emanuelle Rozès, Georges Salmon,
Philipp Weissert,
Régie générale
Aline Ponsardin
Régie son et lumière
Maud Villeval
Costumes
Clémentine Rousselot
Réalisation vidéo
David Lezeau